L’autopsie de la défaite de la vice-présidente Kamala Harris face à l’ancien président Donald Trump est en cours, les stratèges étudiant les données des sondages de sortie et les chiffres de participation pour comprendre ce qui s’est passé.
Il y a aussi les reproches et les réprimandes du côté démocrate qui accompagnent généralement une défaite, surtout lorsqu’il s’agit d’une défaite écrasante dans une course qui semblait serrée.
Un facteur qui mérite d’être examiné plus en détail est la manière dont les différents groupes religieux ont voté.
Dans le but d’ébranler la dévotion des chrétiens blancs envers Trump, Harris a souligné sa criminalité et ses blasphèmes. Cela n’a pas fonctionné. Le soutien des chrétiens évangéliques blancs à l’ancien président était d’environ 80 pour cent, selon les données des sondages de sortie de l’Associated Press.
Afin d’apaiser la colère des musulmans américains face au soutien continu de l’administration Biden-Harris à Israël alors que le nombre de morts à Gaza augmente, Harris a intensifié ses appels à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Cela n’a pas fonctionné.
Les Américains musulmans ont mis leur menace à exécution de punir Harris lors des urnes, en soutenant la candidate désespérée d’un tiers parti, Jill Stein, et même Trump, au détriment de Harris, selon les données des sondages de sortie du Conseil des relations américano-islamiques.
« Notre dernier sondage de sortie des urnes auprès des électeurs musulmans américains confirme que l’opposition au soutien de l’administration Biden à la guerre contre Gaza a joué un rôle crucial, entraînant une forte baisse du soutien au vice-président Harris par rapport au soutien que le président Biden a reçu des électeurs musulmans en 2020, et une forte hausse du soutien à la candidate tierce Jill Stein », a déclaré le CAIR dans un communiqué. « Le président élu Trump a également réussi à gagner du terrain auprès des électeurs musulmans. »
En exprimant leur mécontentement face à l’approche Biden-Harris dans le conflit entre Israël et Gaza, les musulmans américains ont soutenu un homme qui ne leur rendra pas service. Trump, après tout, est le président qui a déplacé l’ambassade américaine en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, une ville divisée revendiquée comme capitale par les juifs conservateurs d’Israël et par les Palestiniens. Les musulmans américains ont dit à Harris d’aller se faire voir ; Trump va probablement dire à Israël de s’y mettre.
Un groupe d’électeurs religieux est resté fidèle au candidat du Parti démocrate : les électeurs juifs américains.
Près de huit Juifs sur dix ont déclaré soutenir Harris, selon les données du National Election Pool, qui compile les données des sondages de sortie des urnes pour divers médias.
Cela correspond au niveau de soutien que les autres candidats démocrates ont reçu de la part des Juifs américains. En effet, les Juifs sont depuis longtemps un élément clé de l’électorat du Parti démocrate. Et les Juifs américains ont une longue histoire de soutien aux Noirs américains alors qu’ils faisaient pression pour mettre fin à la ségrégation et pour l’égalité des chances.
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