Ils ont dit que ça allait être serré. Ils nous ont fait penser que ça allait être un match à suspense. Il faudra peut-être plusieurs jours avant de savoir qui va gagner, nous ont prévenus les experts.Vers minuit, nous avions une idée précise de la direction que cela prendrait. À 2 heures du matin, Fox News l’a annoncé. La vice-présidente Kamala Harris n’a pas simplement été battue, elle s’est fait battre comme Deebo vendredi.Certains experts ont affirmé que Harris avait perdu parce qu’elle n’était pas une candidate forte. D’autres disent que c’était parce qu’elle était une femme. Certains ont même l’audace de dire que Trump était tout simplement meilleur.Je dis que c’est des conneries.C’était une sacrée bonne candidate. Elle s’est démenée pendant la campagne. Et Trump était loin d’être excellent. Vers la fin, le mec était en train de fondre. Il dansait sur scène au YMCA et divaguait lors des événements de campagne.Alors pourquoi a-t-elle perdu ? Je vous le dis en deux mots : Joe Biden.
En 2020, il s’est présenté comme un pont vers l’avenir du Parti démocrate. Il a déclaré qu’il voulait simplement battre Trump, puis passer le relais à quelqu’un d’autre. Il nous a tous fait croire en lui aussi.
Je ne sais pas si tous les habitants de Scranton, en Pennsylvanie, sont des menteurs, mais Biden l’est certainement. Une fois arrivé au pouvoir, il a commencé à se faire remarquer. C’est peut-être parce que les élections de mi-mandat n’ont pas donné lieu à une vague rouge comme certains l’attendaient.
Les candidats soutenus par Trump ont presque tous perdu (vous vous souvenez du faux badge de police d’Herschel Walker qui clignotait, idiot ?) Ou alors, ils font du très, très bon gruau au 1600 Pennsylvania Avenue, et personne ne peut rien vous dire lorsque vous mettez du sucre dedans au lieu du fromage, comme Dieu l’a voulu, parce que vous êtes le commandant en chef.
Quelle que soit la raison, il a décidé de ne pas partir… et l’enfer s’est déchaîné.
Nous avons tous vu que quelque chose n’allait pas. Il avait du mal à rester concentré. Son discours était incohérent et il semblait qu’il serait à deux jours de s’installer définitivement dans une maison de retraite. Puis, en juin, il s’est figé lors d’un débat avec Trump et il est devenu évident qu’il devait partir. Il a transmis sa nomination à Kamala Harris, qui n’avait alors que 107 jours pour remporter l’élection.
Ce n’était clairement pas assez de temps.
Elle a tenté sa chance. Les gens étaient tellement heureux que Biden ait décidé de concentrer son attention sur le fait de gagner des parties de bingo et non de diriger le monde libre que Harris a reçu une vague de soutien démocrate. Elle a récolté plus d’un milliard de dollars (avec un B !) pour financer sa campagne. Et elle a même demandé à la mère de Blue Ivy de se produire pour elle à Houston.
Tout cet optimisme cachait un point central : Harris n’a jamais vraiment eu sa chance. Elle n’a pas eu assez de temps pour se présenter au peuple américain. Elle était liée à une administration profondément impopulaire et elle n’a pas fait assez pour se distancer d’un président qui est à peu près aussi populaire que l’Antéchrist.
Ce n’est pas la faute de Harris. C’est celle de Biden. Et maintenant, nous avons un homme qui a été condamné 34 fois et qui emménage à la Maison Blanche.Obtenez votre sauge. Cela va être quatre années difficiles., and it became clear that he had to go. He passed his nomination to Kamala Harris, and she was given just 107 days to win the election.
It clearly was not enough time.
Folks were so happy that Biden decided to focus his attention on winning bingo games and not leading the free world that Harris received a wave of Democratic support. She raised over $1 billion dollars (with a B!) to fund her campaign. And she even had Blue Ivy’s mama pop out for her in Houston.
All this optimism hid a central point: Harris never really had a chance. There was not enough time for her to introduce herself to the American people. She was tied to a deeply unpopular administration, and she did not do enough to distance herself from a president who is about as popular as the Antichrist.
This is not Harris’s fault. It’s Biden’s. And now we have a man who was convicted 34 times moving into the White House.
Get your sage. It’s going to be a rough four years.
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Lawrence Ware is a teaching assistant professor of philosophy at Oklahoma State University and associate director of its center for Africana Studies. You can reach him at law.writes@gmail.com.
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